BOURSE ET ACTIONS

La bourse et les actions sont l’un des instruments d’investissement les plus connus et les plus utilisés dans le monde. Cependant, derrière ce « marché » apparent, il existe des concepts, des risques et des stratégies qu’il est important de maîtriser si vous souhaitez utiliser les actions comme partie intégrante de votre patrimoine. Dans cet article, vous trouverez une explication claire, détaillée et pratique : ce que sont les actions et la bourse, comment elles fonctionnent, comment investir étape par étape, quelles métriques analyser, les stratégies les plus courantes, les avantages et inconvénients, ainsi que les bonnes pratiques pour gérer le risque.

Note : Ce texte est à titre informatif et ne constitue pas un conseil financier personnalisé. Les implications fiscales et réglementaires varient selon le pays ; consultez un professionnel ou la réglementation locale avant de prendre des décisions.


Qu’est-ce qu’une action et qu’est-ce que la bourse ?

Action (share / stock) : unité de propriété dans une entreprise. En achetant une action, vous acquérez une part proportionnelle du capital social de cette société. En tant qu’actionnaire, vous pouvez bénéficier de droits économiques (dividendes) et, dans de nombreux cas, de droits politiques (vote en assemblée).

Bourse / marché des valeurs (stock market / exchange) : système — physique ou électronique — où s’achètent et se vendent des actions et autres instruments financiers (obligations, ETF, produits dérivés). Exemples : NYSE, Nasdaq, Bourse de Madrid, Euronext. La bourse facilite la liquidité et la formation des prix via l’interaction de l’offre et de la demande.


Comment fonctionne le marché des actions (vue d’ensemble)

  1. Émission primaire (IPO / placements privés) : lorsqu’une entreprise souhaite se financer, elle émet des actions pour la première fois (introduction en bourse, IPO) et vend des participations au public ou à des investisseurs institutionnels.
  2. Marché secondaire : la majorité des échanges quotidiens ont lieu ici : achats/ventes entre investisseurs. L’entreprise ne reçoit pas d’argent directement de ces opérations (sauf augmentations de capital).
  3. Participants : investisseurs particuliers, fonds, banques, market makers, traders à haute fréquence, etc.
  4. Formation des prix : prix déterminé par le marché (acheteurs et vendeurs) ; influencé par l’information publique, les attentes, les résultats financiers, les nouvelles macroéconomiques et le sentiment général.
  5. Règlement et conservation : après une transaction, les actions et les fonds sont transférés et enregistrés ; les délais et procédures (par ex. « T+2 ») varient selon la juridiction.

Types d’actions et classifications

  • Actions ordinaires (common): confèrent droit de vote et dividendes (si distribués).
  • Actions préférentielles (preferred): donnent généralement priorité sur les dividendes et les actifs en cas de faillite, mais avec peu ou pas de droit de vote.
  • Par capitalisation: large caps (grandes entreprises), mid caps, small caps.
  • Par style: growth stocks (croissance) vs value stocks (valeur).
  • Par secteur: technologie, santé, consommation, énergie, etc.
  • ADRs / GDRs: certificats permettant d’investir dans des actions étrangères via des marchés locaux.

Principales métriques et ratios à connaître

Pour évaluer une action, il est utile de maîtriser certains indicateurs de base :

  • Capitalisation boursière (market cap): prix × nombre d’actions en circulation. Indique la taille de l’entreprise.
  • Bénéfice par action (EPS): bénéfice net / nombre d’actions. Mesure la rentabilité par action.
  • PER (P/E, price-to-earnings): prix de l’action / EPS. Indique combien le marché paie pour le bénéfice actuel.
  • Rendement du dividende (dividend yield): dividende annuel / prix de l’action.
  • PB (price-to-book): prix / valeur comptable par action.
  • ROE (Return on Equity): bénéfice net / capitaux propres.
  • Bêta: mesure la volatilité d’une action par rapport au marché.
  • Ratio dette / EBITDA: santé financière et effet de levier.
Valorisation: outre les ratios, on utilise des modèles comme DCF (flux de trésorerie actualisés) ou comparables de marché. La valorisation reste une estimation, non une science exacte.

Comment investir en actions : guide étape par étape

  1. Définir ses objectifs et horizon temporel.
  2. Évaluer son profil de risque. Conservateur, modéré ou agressif.
  3. Apprendre les bases. Lire états financiers (compte de résultat, bilan, cash flow).
  4. Choisir un courtier / une plateforme.
  5. Ouvrir un compte et transférer des fonds.
  6. Choisir une stratégie. Indexée (ETF), dividendes, sélection fondamentale, trading.
  7. Acheter sa première action ou ETF.
  8. Contrôler coûts et fiscalité.
  9. Surveiller et rééquilibrer le portefeuille.
  10. Formation continue.

Types d’ordres (outils pratiques)

  • Ordre au marché: exécution immédiate au meilleur prix disponible.
  • Ordre à cours limité: exécution seulement au prix défini ou meilleur.
  • Stop loss: ordre déclenché à un certain prix pour limiter pertes.
  • Stop limit: combinaison d’un stop et d’un ordre limite.
  • Trailing stop: stop qui suit le prix à distance fixe/pourcentage.
  • Ordre OCO (one cancels other): deux ordres placés, l’exécution de l’un annule l’autre.

Stratégies d’investissement en actions

  • Buy & Hold: acheter et conserver à long terme.
  • Dollar-Cost Averaging (DCA): investir une somme fixe régulièrement.
  • Investissement indiciel / ETF: répliquer un indice.
  • Value investing: rechercher actions sous-évaluées.
  • Growth investing: investir dans entreprises à forte expansion.
  • Dividend investing: privilégier actions distribuant dividendes.
  • Trading (swing / day): profiter des mouvements de court terme.
  • Couvertures / dérivés: options et futures.

Avantages d’investir en actions

  • Potentiel de rendement élevé à long terme.
  • Liquidité.
  • Accès à la croissance des entreprises et secteurs.
  • Revenus par dividendes.
  • Transparence et réglementation.
  • Diversification sectorielle et géographique.
  • Accessibilité.

Inconvénients et risques principaux

  • Volatilité.
  • Risque d’entreprise.
  • Risque macroéconomique / marché.
  • Risque de liquidité.
  • Effet de levier (marge).
  • Commissions et coûts cachés.
  • Biais émotionnels.
  • Risque réglementaire et fiscal.

Bonnes pratiques de gestion du risque

  • Diversifier.
  • Allocation d’actifs.
  • Taille de position prudente.
  • Discipline et horizon clair.
  • Rééquilibrage périodique.
  • Stop-loss.
  • Fonds d’urgence.
  • Formation et due diligence.

Erreurs fréquentes à éviter

  • Tenter de « timer » le marché.
  • Suroperer (trop de transactions).
  • Poursuivre les actions qui ont déjà beaucoup monté.
  • Ne pas avoir de plan clair.
  • Ignorer les coûts et la fiscalité.
  • Concentrer tout le capital dans « l’action à la mode ».
  • Utiliser l’effet de levier sans en comprendre les risques.

Exemples d’allocation de portefeuille (indicatif)

  • Profil conservateur : 20 % actions – 60 % obligations – 20 % liquidités/immobilier.
  • Profil modéré : 50 % actions – 40 % obligations – 10 % liquidités.
  • Profil agressif : 80–90 % actions – 10–20 % obligations/cash.

Comment mesurer votre performance

  • Rendement absolu.
  • CAGR (taux de croissance annuel composé).
  • Total return: dividendes réinvestis inclus.
  • Ratios ajustés au risque: Sharpe, alpha, bêta.

Aspects fiscaux et réglementaires

  • Impôts sur plus-values et dividendes selon pays et type de compte.
  • Retenues à la source sur dividendes étrangers.
  • Obligations déclaratives pour opérations internationales.
  • Consulter un fiscaliste avant décision.

Checklist rapide (10 étapes pratiques)

  1. Définir objectif et horizon.
  2. Évaluer tolérance au risque.
  3. Ouvrir un compte courtier sûr et comparer coûts.
  4. Commencer avec une somme raisonnable.
  5. Considérer ETF pour débuter.
  6. Utiliser DCA pour lisser la volatilité.
  7. Savoir lire un bilan et un compte de résultat.
  8. Contrôler frais et commissions.
  9. Tenir un registre des transactions.
  10. Réviser stratégie et rééquilibrer chaque année.

Conclusion

Investir en actions est l’un des outils les plus puissants pour créer du patrimoine à long terme, mais ce n’est ni « facile » ni automatique. Cela requiert formation, discipline, gestion des risques et cohérence entre stratégie et objectifs personnels. Les actions offrent un accès à la croissance et à l’innovation, mais impliquent aussi volatilité et risques spécifiques.


Notre stratégie

En tant qu’investisseurs, nous cherchons à obtenir un rendement élevé de nos placements. Étant donné que la bourse et les actions sont des produits à haut risque et très volatils, nous privilégions des investissements à long terme dans différentes sociétés cotées. Dans certaines, nous anticipons une forte volatilité du cours, tandis que dans d’autres nous recherchons des dividendes générant des revenus stables.